Antarctique – Aurore Australe au-delà du cercle polaire – Ortelius (16 jours)

Au-delà du cercle polaire : La plate-forme de glace Wilkins – Gerlache et Charcot

Ce voyage est une véritable expédition, qui explore la région très rarement visitée de la mer de Bellingshausen, la baie Marguerite et l’île Alexandre 1^er. Nous visitons les lieux découverts par le belge De Gerlache lors de son expédition polaire (juin 1887 – mars 1899) à bord du Belgica: ainsi que les iles découvertes et baptisés par le français Jean-Baptiste Charcot lors de son expédition en 1908-1910 à bord du Pourquoi Pas?. Ce voyage part d’Ushuaia et se dirige directement vers le cercle antarctique, nous avons l’intention de passer tout le voyage au sud de cette latitude. La variété des débarquements, l’éloignement et l’expérience de la nature sauvage dans cette région ne peuvent être égalés que par très peu d’endroits sur terre.

Nous verrons les plateformes de glace de l’Antarctique, nous débarquerons sur des îles où très peu de personns ont mis les pieds et nous profiterons de ce spectacle impressionnant loin des sentiers battus des croisières d’expédition régulières en Antarctique. Vous pourrez observer toute une gamme d’animaux sauvages de l’Antarctique, notamment des baleines à bosse et des baleines de Minke, des orques, des léopards, des éléphants de mer, des phoques crabiers, des phoques de Weddell et des otaries à fourrure de l’Antarctique – peut-être même un phoque de Ross. Les manchots papous et d’Adelie, les skuas, les sternes et les pétrels géants ne sont que quelques-unes des espèces que nous pourrons observer.

Jour 1 : Bout du monde, début du voyage

Votre voyage commence là où le monde s’arrête. Ushuaia en Argentine, réputée pour être la ville la plus australe de la planète, est située à l’extrême pointe sud de l’Amérique du Sud. Dès l’après-midi, vous embarquez depuis la Terre de Feu, surnommée « le bout du monde », et naviguez pour le reste de la soirée sur le canal de Beagle, bordé de montagnes et de côtes sauvages.

Jour 2 et 3 : Le passage de Drake: chemin des explorateurs polaires

Au cours des deux jours suivants, vous vivrez les mêmes expériences que celles vécues par les grands explorateurs polaires qui ont été les premiers à cartographier ces régions : brise fraîche et salée, mer agitée, et peut-être même un rorqual commun qui laisse voir son souffle. Après avoir passé la convergence antarctique – la frontière naturelle de l’Antarctique, formée lorsque les eaux froides du nord entrent en collision avec les mers subantarctiques plus chaudes – vous vous trouvez dans la zone circumpolaire Antarctique.

Non seulement la vie marine change, mais la vie aviaire aussi. Les albatros hurleur, les albatros à tête grise, les albatros à sourcils noirs, les albatros fuligineux à manteau clair, les Damier du Cap, les fulmars argenté, les Océanites, les pétrels bleus et les pétrels antarctiques sont quelques-uns des oiseaux que vous pourrez observer.

Jour 4 : Par le détroit de Pendleton

Vous arrivez dans l’après-midi à la péninsule antarctique, près du cercle polaire antarctique. Si la glace de mer le permet, vous pouvez alors continuer à travers le détroit de Pendleton et tenter un débarquement à la pointe sud de l’île Renaud, rarement visitée. Vous aurez l’occasion de voir les premiers manchots Adélie du voyage et d’admirer les vues spectaculaires sur les icebergs dans cet environnement surréaliste balayé par la neige.

Dans l’après-midi, nous naviguons vers les îles Fish et rencontrons l’une des colonies de manchots Adélie et de Leucocarbo les plus au sud de la péninsule Antarctique.

Vous passerez la nuit dans la région de Crystal Sound, où le paysage vous fera veiller jusqu’au petit matin. Il y a une chance de voir des orques, des baleines à bosse et des baleines de Minke dans cette région.

Jour 5 : Île Detaille et le Goulet

Île Detaille – Vous pourrez débarquer ici dans une station de recherche britannique abandonnée, pour admirer la position élevée de l’île et le paysage imposant des glaciers.

Nous naviguons ensuite à travers le Goulet, l’un des canaux étroits les plus impressionnants de l’Antarctique, avec des montagnes imposantes de chaque côté, des oiseaux qui suivent le navire et des pingouins et des phoques enjoués qui s’ébattent dans l’eau alors que nous naviguons dans cette partie très spéciale du voyage. Si les conditions de glace le permettent, nous effectuerons également un débarquement ou une croisière dans l’après-midi.

Jour 6 : ile Pourquoi Pas et les îles du Fer à cheval

Découvert et cartographié par le célèbre explorateur Jean-Baptiste Charcot, l’île Pourquoi Pas? (baptisé ainsi du nom de son bateau d’expédition) offre un débarquement agréable sur une plage rocheuse avec en toile de fond le glacier Moider – une marche facile depuis le site de débarquement offre une vue impressionnante sur celui-ci. Les otaries à fourrure de l’Antarctique (ou otarie de Kerguelen) aiment se détendre sur la petite plaine derrière la plage et ajoutent une belle addition à la faune que nous rencontrons sur ce voyage.

Après le déjeuner, nous nous dirigeons vers l’île du Fer à cheval (Horseshoe island), appelée ainsi en raison de sa forme particulière. Une station de recherche abandonnée donne un aperçu des premiers jours de la recherche scientifique et des artefacts originaux sont exposés pour permettre de comprendre à quel point le mode de vie était différent à cette époque pionnière. La cabane est située dans l’un des plus beaux paysages de l’Antarctique, avec une vue sur les montagnes et la neige de l’île Pourquoi Pas, ainsi que sur la chaîne de montagnes de l’île elle-même. Un débarquement photographique à bien des égards – deux vieux bateaux en bois restent sur le site du débarquement, comme s’ils attendaient leur lancement définitif pour travailler dans les eaux glacées autour des îles.

Jour 7 à 10 : Les plateformes de glace George IV et Wilkins

Si la glace et les conditions météorologiques le permettent, nous nous dirigerons le long de l’île Alexandre 1er (dont Jean-Baptiste Charcot a accomplit le tracé lors de son expédition) vers les plateformes de glace de l’Antarctique George IV et Wilkins. Nous espérons vous montrer l’ampleur de ces vastes falaises et étendues de glace qui nous éclipseront, nous et notre navire. Un éventail de la faune antarctique des baleines à bosse, des otaries à fourrure et des manchots Adélie et peut-être si nous sommes chanceux nous verrons un ou plusieurs phoques de Ross.

Jour 11 : les îles Jenny et Leonie

L’île Jenny donnera un autre aspect à votre expérience antarctique, ici vous pourrez voir des plages surélevées, des glaciers suspendus et des tapis de mousse. L’île est également très fréquentée par la faune sauvage, avec des sternes, des skuas, des éléphants de mer, des léopards de mer et des manchots Adélie.

Un débarquement à l’île Leonie vous coupera le souffle. Il est possible d’entreprendre une randonnée jusqu’au sommet de l’île qui offre un panorama spectaculaire sur la baie Marguerite et l’ile Adelaide.

Jour 12 : Île Webb et île Lagoon

L’île Lagoon est l’île la plus au nord du groupe des îles Léonie, également découverte et cartographiée par Jean-Baptiste Charcot. Cette île basse offre un contraste saisissant avec les jours précédents, avec ses plages en pente douce et ses zones plates à explorer. La faune et la flore varient en fonction de la couverture neigeuse : s’il y a peu de neige, le sol ressemble presque à un désert.

Jour 13 à 15 : Remontée vers le nord et passage Drake

Votre voyage de retour est loin d’être solitaire. En traversant le Drake, vous êtes à nouveau accueilli par la vaste gamme d’oiseaux de mer dont vous vous souvenez de votre passage au sud. Mais ils semblent un peu plus familiers pour vous maintenant, et vous pour eux.

Jour 16 : Retour à Ushuaia

Toute aventure, aussi grande soit-elle, doit finir par se terminer. Il est maintenant temps de débarquer à Ushuaia, mais avec des souvenirs qui vous accompagneront où que soit votre prochaine aventure.

VEUILLEZ NOTER : Tous les itinéraires sont donnés à titre indicatif. Les programmes peuvent varier en fonction des conditions de la glace, de la météo et de la faune. Les débarquements sont soumis à la disponibilité des sites, aux autorisations et aux préoccupations environnementales conformément aux règlements de l’IAATO. Les plans de navigation officiels et les créneaux de débarquement sont prévus avec l’IAATO avant le début de la saison, mais le chef d’expédition détermine le plan final. La flexibilité est primordiale pour les croisières d’expédition. La vitesse de croisière moyenne de notre navire est de 10,5 nœuds.

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• Voir aussi: Les Dates et Prix pour l’Antarctique