L’Argentine et son football, l’Argentine et Maradona, l’Argentine et Messi, l’équipe d’Argentine et ses 40 millions de supporters…malmené et décrié il y a quelques mois, aujourd’hui toute l’Argentine est derrière son équipe (entraineur inclus) pour la voir avancer vers la gloire et accrocher une troisième étoile à son maillot.
L’espoir renait à l’aube de la 19è coupe du monde de football, Afrique du Sud 2010, le pays d’en face (Buenos Aires est à la latitude du Cap) représente beaucoup d’espérance pour tout un peuple. Il veut voir ses joueurs donner tout ce qu’ils ont pour se rendre digne du maillot albiceleste. Car au-delà de la victoire ou de la défaite, porter les couleurs de l’Argentine est un honneur, s’en rendre indigne est un sacrilège.
Messi, Veron, Higuain (prononcer iguaïne) seront les artificiers de cette équipe; l’entraineur Maradona sera sacré ou sacrifié. Le panthéon ou la fosse commune. En Argentine, on ne rigole pas avec le fútbol.
Cela n’était pas arrivé depuis 1986, la coupe du monde au Mexique où l’Argentine conquit sa deuxième étoile (la première le fut en 1978). Buenos Aires verra deux grands écrans LED prendre place dans la ville (plaza San Martin et parc du Centenario). Voir les 64 matchs du mondial sur écran de 10 mètres par 7 ce n’est que rendre justice aux dieux du foot.
Vivre un mondial de fútbol en Argentine (ou au Brésil) c’est s’immerger dans les entrailles profondes d’un pays qui se métamorphose en une immense tribune de supporters, un stade de 40 millions de personnes qui retient son souffle à chaque passe. Quand la sélection joue le pays s’immobilise. Les écoles arrêtent les cours pour allumer les téléviseurs et zapper sur LE programme pédagogique (explication officielle), les bureaux troquent les ordinateurs à écran 15 pouces pour l’écran plat de 52 (pulgadas), les téléphones ne sonnent plus, les GPS des taxis sont débranchés, les psy (si nombreux à Buenos Aires) se mettent à parler, les rues sont désertées et les magasins ferment. Le silence fait place au brouhaha continue d’une ville en ébullition permanente jusqu’au prochain cri libérateur qui annoncera un GOOOOL…la nature a horreur du vide…
- Du 11 juin au 11 juillet, la grand’messe du football transforme Buenos Aires et l’Argentine.
- Du lundi au dimanche de 08h00 à 18h00 sur écran géant place San Martin et Parque Centenario. Entrée libre et gratuite.
- Sur la place San Martin, 1200m2 d’activités éducative, culturelle et sportive.
- Rue Florida dans le centre de Buenos Aires, un musée digital pour revoir l’histoire de la coupe du monde de football depuis 1930.
Adidas, l’équipementier de l’équipe de football d’Argentine dédie un site complet au nouveau maillot argentin:
www.adidas.com/AFA
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