En plus d’être un mot, une expression qui résonne, une région qui excite notre imaginaire, la Patagonie fait parler d’elle dans l’actualité. Gisements de pétrole, de gaz, mines d’or, réserves d’eau douce, son sous-sol recèle de richesses immenses…
C’est également une région de prédilection pour les paléontologues qui y font régulièrement des découvertes fantastiques.
L’une de ces découvertes spectaculaires fût en l’année 2000 lorsque une équipe découvrit des oeufs de dinosaures datant de plus de 80 millions d’années et pour certains un volume proche de 1 mètre cube! Cette découverte se répétait quelques années plus tard en 2004 lorsque d’autre scientifiques dans une expédition financé par National Geographic découvrait des nids d’œufs, des restes fossiles en quantité qui permettaient de reconstituer l’écosystème de cette période.
Aujourd’hui encore, une découverte incroyable dans le Nord de la Patagonie retranscrite par l’Agence France-Presse
Des paléontologues argentins et brésiliens ont annoncé la découverte d’un dinosaure géant, premier représentant d’une branche inconnue de la famille des titanosaures qui vivait en Patagonie argentine, il y a 88 millions d’années.
«C’est le troisième plus grand fossile de dinosaures jamais découvert dans le monde et le plus complet d’entre eux, puisque nous avons retrouvé 70% du squelette», a affirmé le paléontologue argentin Jorge Calvo, directeur du Centre paléontologique de l’Université nationale de Comahue (Argentine) lors d’une conférence de presse à l’Académie des Sciences de Rio.
Ce dinosaure est un herbivore, de 32 à 34 m de long, pesant quelque 8 tonnes, représentant de cette branche jusque-là inconnue de titanosaures, baptisée Lognkosauria.
Les paléontologues argentins et brésiliens ont aussi présenté à Rio une réplique de la première vertèbre cervicale – de 1m 10 de haut et qui devait peser de 200 à 300 kg- découverte en février 2000, au début des fouilles.
Depuis, outre le Futalognkosaurus dukei, les chercheurs ont trouvé plus de mille fossiles représentant divers groupes d’animaux et de plantes, sur une zone de 400 m2. Cela a permis, selon eux, «de reconstituer un écosystème du Crétacé Supérieur avec une précision comme jamais auparavant».