Pendant l’année du bicentenaire de l’Argentine, un autre événement mondial argentin est celui du 50e anniversaire du Diego. Diego Maradona, “Marado”. Incontournable Diego, coupable d’un excès de talent avec les pieds, il ne doutera cependant pas d’utiliser parfois les mains pour toujours prouver au filet qu’il existe.
L’Argentine s’identifie à Diego pour avoir porter haut ses couleurs. Mais les argentins n’aiment que la réussite, et à l’aube du mondial d’Afrique du Sud d’aucuns parlaient de lui ériger une statue de 15m de hauteur sur une avenue de Buenos Aires et de lui donner un poste de député en cas de victoire.
Une succession de déclarations malencontreuses, plus habitué à ne laisser voir que ses crampons aux adversaires, il emploie parfois un langage ordurier quelques bonnes Une dans les journaux du monde entier.
Grand animateur sur le terrain, il révèle ses limites et son manque de stratégie. Entraineur émotif et improvisateur, pour une fois la main atterrit sur sa joue et l’on n’entendra plus parler de Diego jusqu’à aujourd’hui, rappelé par son demi-centenaire. Diego est parmi nous, alleluia!
Pour les plus fervents qui lui vouent un culte, l’église maradonienne n’attend que vous. Dans la paroisse, l’anniversaire de D10S le 30 octobre est célébré comme la nativité. Les maradionanos n’attendent que votre obole même si Diego est plus regardé maintenant comme une relique. Même si l’intéressé ne désespère pas de revenir au Brésil en 2014 comme sélectionneur.
L’équation parfaite sur Diego: pour les aficionados, “los hinchas” en Argentine; Dieu, Dios en castellano, s’écrit avec un 1 à la place du i ce qui donne D10S.
10 se dit “diez” et l’expression d diez s’utilise aussi pour qualifier l’excellence d’une situation, de quelqu’un…d’un beau but.
Et voilà notre Marado’ mondial classé de son vivant au rang des immortels, 50 fois encensé et 50 fois insulté, le propre du génie. La flamme se rallume sans cesse lorsque quelques événements touchent de près Diego. Grand ami de l’ex-président Kirchner, son anniversaire sera ternit par sa disparition et finalement ce qui aurait du être un jour de fête nationale (les 50ans de Diego) s’est transformé en 3 jours de deuil.
Il n’empêche, c’est l’occasion de ressortir les vieux tubes et cet hymne à Maradona sur un air de Cuarteto, qui porte un titre évocateur: la main de dieu par le cordobes Rodrigo, au moment où le Diego était au plus mal. Du petit lait…
Paroles de La Mano de Dios: version Rodrigo
Refrain:
A poco que debutó
“Maradó, Maradó”,
la 12 fue quien coreó (du nom des barrabravas, hooligans, de la tribune n° 12 du stade la Boca)
“Maradó, Maradó”.
Su sueño tenía una estrella
llena de gol y gambetas…
y todo el pueblo cantó:
“Maradó, Maradó”,
nació la mano de Dios,
“Maradó, Maradó”.
Sembró alegría en el pueblo,
regó de gloria este suelo…
Couplets:
En una villa nació, fue deseo de Dios,
crecer y sobrevivir a la humilde expresión.
Enfrentar la adversidad
con afán de ganarse a cada paso la vida.
En un potrero forjó una zurda inmortal (Diego est gaucher)
con experiencia sedienta ambición de llegar.
De cebollita soñaba jugar un Mundial
y consagrarse en Primera,
tal vez jugando pudiera a su familia ayudar…
GRANDE DIEGOOOOCarga una cruz en los hombros por ser el mejor,
por no venderse jamás al poder enfrentó.
Curiosa debilidad, si Jesús tropezó,
por qué él no habría de hacerlo.
La fama le presentó una blanca mujer (la cocaïne)
de misterioso sabor y prohibido placer,
que lo hizo adicto al deseo de usarla otra vez
involucrando su vida.
Y es un partido que un día el Diego está por ganar…
TE QUIERO DIEGOOOO
Olé, olé, olé, olé, Diegooo, Diegooo.
Les napolitains ne l’ont pas oublié non plus. Pour le plaisir.
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