Provocant, polluant, dépensier, à rendre malade un écolo à vélo, le plus célèbre rallye-raid du monde ne s’est pourtant jamais aussi bien porté, à contre-courant de la “crise” et de la lutte contre le réchauffement climatique
Etienne Lavigne, le patron du rallye, et ASO (Amaury Sport Organisation) ont regardé vers l’Ouest, au-delà de l’Atlantique. L’Argentine, patrie de Juan Manuel Fangio, leur tendait les bras. Fangio… icône mondiale et historique du sport mécanique. On connaît la suite: depuis 3 ans, le toujours nommé Dakar a retrouvé ses lettres de noblesse sur ce continent fou de sport automobile.
50 nationalités cette année sur la ligne de départ: le rallye-raid “Dakar” reste envers et contre tout la plus grande épreuve du genre au monde, avec ses autos, motos, camions ou quads… Que cela plaise ou non.
NDLR: L’édition 2012 du Dakar compte 465 pilotes toutes catégories confondues (Motos, Quad, Autos et Camions) parmi lesquels on dénombre 59 argentins et 26 chiliens, plus quelques péruviens et brésiliens. Une participation chaque année plus importante. En quantité et en qualité avec notamment les frères Patronelli (Argentine) qui confisquent les titres dans leur catégorie depuis l’arrivée de la compétition en Amérique du Sud.