Certains le présentent comme un Mark Zuckerberg argentin, tant son site Cuevana.tv génère admiration et polémique.
L’idée de Tomas Escobar était de mettre à disposition en ligne un catalogue de films en streaming avec une qualité DVD. Et surtout, organiser un contenu existant sur internet mais de manière complétement épars.
Une qualité DVD et la simplicité de navigation pour trouver un film où une série n’existait pour ainsi dire pas pour le public latino-américain.
Cuevana, un phénomène en Argentine qui s’est rapidement propagé du Chili jusqu’au Mexique. Il est devenu incontournable pour voir des films dans leur version originale sous-titrés en espagnol.
Avec aujourd’hui 12 millions de visiteurs uniques par mois et 2 millions d’inscrits, il figure dans les 600 sites mondiaux les plus visités.
Le leitmotiv de ce jeune entrepreneur est de faire comprendre aux producteurs et distributeurs qu’avec les ressources internet, c’est l’utilisateur qui décide et non plus les majors. Certains l’accusent de vouloir esquiver le paiement des droits d’auteur alors que lui s’en défend et étudie la possibilité d’accord avec l’industrie cinématographique. Ce flibustier d’internet assure n’avoir jusqu’à aujourd’hui aucune intimation judiciaire et met en avant son modèle innovant.
A l’heure où une société comme Netflix s’apprête à arriver en Argentine (Netflix propose un abonnement payant pour voir des films à la demande), le créateur de Cuevana affirme que le spectateur latino est plus disposé à être soumis à des publicités qu’à payer ce service pour voir des films.
A l’heure du haut débit et de l’internet dont les argentins sont grands consommateurs (plus d’1 argentin sur 4 à un compte Facebook), la controverse du contenu gratuit ne fait qu’enfler.
Suites judiciaires ou nouvelle brèche ouverte? affaire à suivre…