Le 3 aout 1492, avec l’appui des rois catholiques, Christophe Colomb partit de Puerto de Palos (Espagne) avec deux Caravelles (la Nina et la Pinta) et un navire (la Santa Maria). Les frères Martin et Vincente Pinzón prirent le commandement des deux caravelles et Colomb dirigea le navire. Au total, les équipages formaient 120 hommes.
Ils naviguèrent par la côte africaine et atteignirent les îles Canaries. De là, ils partirent en direction de l’Ouest en bénéficiant des Alizés. La traversée de l’Océan fût une véritable odyssée: la désespérante idée de ne jamais arriver à terre provoquait des mutineries au sein de l’équipage. C’est dû à cette pression qu’après avoir navigué pendant plus de deux mois Colomb promit le retour en Espagne si ils ne touchaient pas terre dans les trois jours à venir.
Après 72 jours de navigation, le 12 octobre 1492 le marin Rodrigo de Triana vit la terre promise. Ils débarquèrent ce jour-là aux îles Guanahani (aujourd’hui San Salvador). Mais au lieu de rencontrer le Grand Khan décrit par Marco Polo, Colomb a rencontré des aborigènes nus. Ils croyaient cependant être arrivés aux Indes, pour cela ils appelèrent les indiens leurs habitants. Cet évènement a changé pour toujours la conception que nous avions de la planète et a provoqué ce auquel Christophe Colomb n’aurait jamais pensé: l’union de deux monde.
Cette rencontre a permis que l’Amérique reçoive un important lègue culturel, d’avancées et d’expressions artistiques non seulement occidental mais également oriental et que l’Europe perçoive la grande richesse naturelle, culturelle,le génie et l’art du nouveau monde.
Au XIXème siècle, a célébrer le quatrième centenaire de la découverte, un décret royal signé au monastère de la Rabida le 12 octobre 1892 (sous la régence de Marie Christine de Hasbourg) exprime clairement l’intention d’instituer comme fête Nationale l’anniversaire du jour de l’arrivée des caravelles de Colomb aux “Indes”. Mais son institution arrivera plus tard. Pendant le première guerre mondiale les relations hispano-argentines ne furent pas exemptes de cette “politique de gestes” et d’attentions mutuelles. Dans cette période, il est important de notifier la promulgation par le gouvernement argentin à charge du président Hipolito Yrigoyen du décret du 4 octobre 1917. Ce décret institue le 12 octobre comme “Dia de la Raza” et déclare ce jour fête Nationale. Il a par ailleurs réussi l’adhésion des autres nations sud américaines, États-Unis inclus.
D’après moi la découverte du nouveau monde a été le fruit du hasard